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Quels sont les pièges de l'imparfait ?

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Quels sont les pièges de l'imparfait ?

À l’imparfait, tous les verbes prennent les mêmes terminaisons.  Ce temps ne présente-t-il  donc aucune difficulté ?

- Que faisiez-vous pendant la nuit, du 1er mars au 30 septembre ?
- Nous chantions et nous riions, ne vous en déplaise.

Laissons l’enquêteur poursuivre son enquête. De notre côté, intéressons-nous à l’imparfait. Un temps très courant qui permet d’évoquer des faits passés en cours de déroulement.

« Nous chantions et nous riions, ne vous en déplaise ! »

Les deux verbes sont à l’imparfait. À l’imparfait, tous les verbes prennent les mêmes terminaisons.
Conjuguons par exemple le verbe « faire » :  
je faisais, « a, i, s »,
tu faisais, « a, i, s », 
il, elle faisait, « a, i, t »,
nous faisions, « i, o, n, s »,
vous faisiez, « i, e, z »,
ils, elles (avec un s) faisaient, « a, i, e, n, t ».

Le temps présente cependant un piège. Savez-vous lequel ?
Le « i » des  terminaisons « ions » et « iez » ne s’entend pas toujours.
C’est le cas, par exemple, quand  le radical du verbe se termine par un « i » :
nous riions, « deux i, o, n, s »,
vous riiez, « deux i, e, z ».

Ou par un « y » :
nous croyions, « y, i, o, n, s »,
vous croyiez « y, i, e, z ».

Attention donc à ne pas oublier cette lettre « i » qui fait partie de la terminaison de l’imparfait.