Quand faut-il écrire « a » avec un accent ? Quand, au contraire, ne faut-il pas lui en mettre ? La réponse dans quelques instants…
- Il n’y a rien de plus difficile à consoler qu’un paysage désolé.
Savourez l’humour de Pierre Dac… et remarquez dans cette citation deux manières différentes d’écrire le mot « a ».
J’ai, tu as, il a : derrière le premier « a »… se cache le verbe « avoir ». Il est conjugué au présent, à la 3e personne du singulier. Hors de question de lui faire porter un accent ! Pour vérifier, changez le temps de la phrase : Il n’y avait rien de plus difficile…
Si a peut être remplacé par « avait », c’est bien le verbe « avoir »
Qu’en est-il de l’autre « a » ? Celui qui porte un accent. Il s’agit de la préposition « à » : une préposition très courante qui permet d’introduire toutes sortes de compléments. Dans ce cas, il ne faut surtout pas oublier l’accent grave.
Voici donc la leçon de l’histoire :
• Ne mettez jamais d’accent sur le verbe « a ».
• Mais n’oubliez pas celui sur la préposition « à ».